L’Olympus OM-2 est l’un des premiers appareils argentiques que j’ai utilisés. Léger, élégant, simple à prendre en main, il m’a accompagné pendant une petite année avant que je passe au Nikon F3 HP. Pourtant, il reste un appareil marquant : complet, fiable, et d’une précision redoutable, sans jamais être intimidant.
Histoire et héritage
Sorti en 1975, l’OM-2 succède à l’OM-1 avec l’ambition de proposer un reflex compact, mais doté de technologies avancées. Olympus mise sur une mesure de lumière TTL « off-the-film » (OTF), inédite à l’époque : la lumière est mesurée directement sur le film pendant l’exposition, ce qui assure une précision remarquable.
Compact et léger, il s’impose comme une alternative sérieuse aux reflex plus massifs, tout en séduisant amateurs et professionnels.
Design et ergonomie : compact, pratique et soigné
Avec ses 520 grammes, l’OM-2 est bien plus maniable que les reflex pro de son époque. Sa prise en main est naturelle : les commandes tombent sous les doigts, même si la bague des vitesses autour de la monture demande un petit temps d’adaptation.
Le viseur est large, lumineux, et couvre environ 97% du champ. L’indication de la vitesse y est bien visible, même en basse lumière.
Son mode priorité ouverture (Auto), associé à une compensation d’exposition, rend la prise de vue intuitive et rapide. Mais il garde aussi une vraie souplesse en mode manuel.
Optiques Zuiko : compacts, accessibles et performants
J’utilisais principalement l’OM-2 avec trois optiques Zuiko :
- 50mm f/1.4 : lumineux, polyvalent, parfait pour les portraits et le quotidien.
- 24mm f/2.8 : idéal pour le paysage et la photo de rue.
- 135mm f/2.8 : un téléobjectif compact et efficace.
Les Zuiko sont connus pour leur excellent rapport qualité/prix. Leur compacité et leur qualité optique en font des compagnons parfaits pour l’OM-2.
À l’usage : simplicité, précision et plaisir
L’OM-2 m’a séduit par sa simplicité d’utilisation et son efficacité. C’est un appareil qu’on glisse dans un sac sans y penser, mais qui offre une qualité d’image digne des plus grands.
Sa mesure TTL sur film est d’une précision bluffante. Même en conditions lumineuses difficiles, l’exposition est juste. Le mode Auto est fiable, et le passage en manuel se fait sans effort.
Le viseur, large et clair, facilite la composition et la mise au point. L’ensemble est fluide, agréable, sans jamais se perdre dans des réglages superflus.
Pourquoi je suis passé au Nikon F3 HP
Après une année d’utilisation, j’ai ressenti le besoin d’un boîtier plus robuste et plus modulaire. C’est ce qui m’a amené au Nikon F3 HP : un appareil plus massif, mais aussi plus complet, qui correspondait davantage à mes envies du moment.
J’ai donné mon OM-2 à ma fille, pour qu’elle découvre elle aussi le plaisir de l’argentique avec un appareil à la fois simple et performant. L’OM-2 reste à mes yeux une des meilleures portes d’entrée dans la photo argentique.
Ce qu’il faut vérifier avant d’acheter
Quelques points d’attention :
- Le bon fonctionnement de la cellule TTL (prévoir les piles adaptées).
- L’état des mousses d’étanchéité (souvent à changer).
- La régularité des vitesses lentes.
L’OM-2 reste accessible sur le marché de l’occasion, tout comme les objectifs Zuiko, ce qui en fait une option idéale pour se constituer un kit argentique de qualité.
Bilan : un reflex accessible et attachant
L’Olympus OM-2 est un boîtier que je recommande sans hésiter à ceux qui veulent découvrir la photographie argentique. Léger, fiable, et d’une grande précision, il offre une expérience de prise de vue agréable et intuitive. Son format compact et ses optiques de qualité en font un compagnon idéal pour apprendre… et pour le plaisir.
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